mercredi 30 décembre 2009

jeudi 26 novembre 2009

Daniel Caux Le Silence, les couleurs du prisme et la mécanique du temps qui passe



John Cage, La Monte Young , Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Robert Wilson, Charlemagne Palestine, Louis Andriessen, Urban Sax, Cornelius Cardew, Gavin Bryars, Michael Nyman, Glenn Branca, Arvo Pärt, Michael Galasso, Alan Lloyd, John Adams, Peter Sellars, Albert Ayler, Sun Ra, Cecil Taylor, Milford Graves, Sunny Murray, David Murray, Meredith Monk, Laurie Anderson, Nina Hagen, Alkan, Léon Theremin, Harry Partch, Conlon Nancarrow, Moondog, Luc Ferrari, Eliane Radigue, Thom Willems, Iannis Xenakis, Sonic Arts Union: Robert Ashley, Alvin Lucier, David Behrman, Gordon Mumma ... & la techno
Les musiciens de la seconde moitié du XXe siècle, de John Cage à Richie Hawtin, en passant par les minimalistes américains, le free jazz et quelques inclassables et visionnaires, savent ce qu’ils doivent à l’écoute créatrice et généreuse de Daniel Caux. Passeur de sons, caravanier des musiques nomades, il a porté jusqu’à nos oreilles la conque de ses découvertes enthousiastes. Toute son action, depuis la fin des années 60, aura consisté à faire connaître et entendre celles et ceux qui dessineront notre paysage musical. Son écriture, toujours juste et précise, a accompagné au jour le jour cette aventure musicale: articles, textes de pochette de disques, programmes, émissions radiophoniques sur France Culture et France Musique, les textes rassemblés ici sont une histoire vivante du siècle sonore mise en musique par les musiciens mêmes.
Producteur à France Culture (et France Musique), journaliste (L’Art vivant, Jazz Hot, Le Monde, Art Press, Le nouvel Obs...), organisateur de concerts (Ayler, Sun Ra, Riley, Glass, Reich…), directeur artistique du label Shandar, chargé de cours à Vincennes puis Saint Denis, Daniel Caux fut un ‘activiste musical’ qui a profondément marqué la scène musicale de ces quarante dernières années. Il disparaît en juillet 2008.

samedi 14 novembre 2009

lundi 9 novembre 2009



Science et musique
Premier Rendez-vous Mercredi 18 novembre 2009 de 20h30 à 1h !
Ateliers d’expérimentations sonores
à Kawenga à partir de 18H30
En visioconférence avec Nîmes
En radiodiffusion sur Divergence FM
Menu spécial Bar des sciences au Baloard (15 euros)
En collaboration avec
Kawenga, Territoires numériques, Mission académique TICE, Service commun d’action culturelle de l’Université Montpellier 2
La fête de la Science, La ville de Montpellier (sciences pour tous), Divergence FM, Radio Aviva
A Montpellier
au Baloard , 21, Bd Louis Blanc

Thomas Delaunay, Maître de conférences en acoustique à l’Université Montpellier II, IES1 CNRS/UM2
Frédéric Geniet, Maître de conférences en physique à l’Université Montpellier 2, LPTA2 CNRS-UM2
Philippe Lalitte, Maître de conférences en musicologie (cerveau et musique) à l’université de Dijon, LEAD3/CNRS-UB
Makis Solomos, musicologue (musique contemporaine), Professeur à l’Université Montpellier 3, RIRRA214

A Nîmes
Auditorium de Carré d'Art-Niveau-1, Carré d'Art Bibliothèques, Place de la Maison Carrée (Renseignement : 04.66.76.35.16)

Jacques Attal
, professeur à l’Université Montpellier II (acoustique), IES1 CNRS/UM2
Richard Terrat, Maître de conférences en informatique (module informatique musicale) à l’Université Montpellier 2, LIRMM5 CNRS-UM2
Gaspard Bébié-Valérian, plasticien, artiste sonore, théoricien des nouveaux médias
Ecoutes musicales électro-acoustiques
Diffusion d'oeuvres : Iannis Xenakis, Jean-Claude Risset, Horacio Vaggione...
Interprétations : Didier Aschour, guitariste, Guilhem Rosa,
doctorant en musicologie (UM3), étudiant en composition CRR Montpellier6

mardi 13 octobre 2009

G3 de Rhys Chatham, festival sonorités 09


pendulum music / steve reich

mardi 13 et vendredi 16 octobre, 18h à l'Ecole Supérieure des beaux Arts de Montpellier.


lundi 21 septembre 2009

27/09:::CONCERT TOM JOHNSON:::INSTANTS CHAVIRES

Dimanche 27 septembre (19h – ENTRÉE LIBRE)- INSTANTS CHAVIRÉS, MONTREUIL (93)

L’Ensemble for Contemporary Chamber Music - Université de Dortmund (Allemagne) et l’Ensemble Dedalus, organisent un concert-hommage à l’occasion du 70ème anniversaire du compositeur TOM JOHNSON.

Une longue nuit pour Tom Johnson

conférence du musicologue Gilbert Delor

concert de l’Ensemble de Musique de Chambre Contemporaine de Dortmund (oeuvres : Tileworks, Monologue pour Tuba, Maximum Efficiency)

Concert de Dedalus

(Didier Aschour guitare / Deborah Walker violoncelle / Fabrice Villard clarinette / Amélie Berson flûte / Silvia Tarrozi violon / Pierre- Stéphane Meugé saxophones / Thierry Madiot trombone basse / Paul-Alexandre Dubois voix)


samedi 19 septembre 2009

vendredi 21 août 2009

mardi 4 août 2009

samedi 25 juillet 2009

Les Instants en suspens

Le jeudi 2 juillet 2009 nous apprenions brutalement que le solde de la subvention de fonctionnement du Conseil général de Seine-Saint-Denis allouée à notre association était amputé de 25.000 €, soit une baisse de plus de 19%. À celle-ci se cumule la baisse de la subvention municipale de 7.000 €. En début d’année, la ville de Montreuil nous avait annoncé une diminution de 15.000 €, ramenée fin juin à une hauteur de 7.000 €. 
C’est donc 32.000 € qui nous ont été retirés pour 2009.

Ces baisses de financement nous contraignent à annuler dans son intégralité la saison d’automne: concerts, projections vidéo et exposition. Le maintien même a minima d’une programmation nous entraînerait dans un déficit budgétaire que nous ne pouvons pas nous permettre.

Nous nous interrogeons sur le choix et les modalités de la décision du Conseil général et ignorons à ce jour sur quels diagnostics et analyses elle se base. Nous déplorons également l’excessif retard de cette décision.

Les façons de faire du Conseil général laissent à penser qu’il opte de façon délibérée pour une politique de fragilisation de l’association avec pour conséquence une asphyxie progressive mettant en danger l’avenir des Instants Chavirés. Comment envisager une programmation en 2010 dans ces conditions ?

«Il faut mettre l’art là où il est indispensable, c’est-à-dire partout»
Claude Lévêque, plasticien.

Nous affirmons qu’un lieu culturel intermédiaire comme les Instants Chavirés est un outil de complémentarité aux institutions : il contribue à la diversité de la proposition culturelle et joue un rôle fondamental dans l’accompagnement de l’émergence artistique depuis 18 ans. Y a-t-il encore une volonté politique de pérenniser dans le département de Seine-Saint-Denis et sur la ville de Montreuil, un lieu de diffusion et de production de renommée internationale axé sur la création contemporaine, aussi modeste soit-il ?

Nous demandons la mise en place d’une table ronde avec l’ensemble de nos interlocuteurs institutionnels pour assainir une relation partenariale déliquescente. Il est primordial de redéfinir ensemble les cadres financiers, au regard de la singularité de notre engagement artistique et de notre spécificité géographique et structurelle.

Nous vous invitons à signer la pétition en ligne (http://instants.mollo.fr), et à nous envoyer un courrier à l’attention de M. le Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone et/ou de Mme la Maire de Montreuil, Dominique Voynet, afin de leur signifier ce que représentent les Instants Chavirés dans le paysage culturel français et international, et exprimer votre attachement à la pérennité de ce projet.

Vous pouvez nous les adresser par email à l’adresse : soutiens[at]instantschavires.com, ou par courrier aux Instants Chavirés, 7 Rue Richard Lenoir 93100 Montreuil, nous ferons suivre aux intéressés.

Merci de diffuser ce communiqué le plus largement possible autour de vous

Association Muzziques – les Instants Chavirés

lundi 20 juillet 2009

Nuit magique à Dijon

Magnifique mix musical au festival Mégaphone

Faisant s’entrecroiser, en divers points de la ville, les ?uvres d’Anthony Braxton, George Crumb, György Ligeti ou Phill Niblock, et des performances de Lydia Lunch, Sir Alice ou Bérengère Maximin, le nouveau festival Mégaphone, à Dijon, développe une vision panoramique de la musique... tout en préfigurant ce que pourraient être les festivals de musique de demain.


Intitulée « Echappées sonores », et entamée à 18h avec un concert de Geneviève Foccroulle, cette soirée allait proposer, jusqu’à 3 heures du matin, un voyage musical sans guère de temps mort, et souvent à très haute altitude – tirant parfaitement profit, en outre, du riche patrimoine architectural de la cité bourguignonne. 
La pianiste belge s’était faite remarquer, il y a quelques années, en enregistrant l’intégralité de l’œuvre écrite du jazzman Anthony Braxton, soit huit heures de musique composée entre 1968 et 2000 (éditées en disque par Leo Records). Ce multi-instrumentiste qui fit longtemps partie de la fameuse AACM de Chicago est le compositeur d’une œuvre pour piano foisonnante et inégale, qui explore principalement deux directions : le jeu sur les contrastes (avec des alternances de passages d’obédience dodécaphoniques, de clusters fortissimos, et de passages plus étals et éthérés pouvant faire songer à Morton Feldman), et le théâtre musical ; nombre de ces compositions sont ainsi accompagnées de texte ou d’indications gestuelles que Geneviève Foccroulle, qui en proposa un florilège durant une heure et demie, exécute avec un appétit ludique et une virtuosité jamais prise en défaut. Tout en tensions/détentes, ce récital était une mise en bouche tout indiquée pour cette soirée polymorphe.

A 19h30, c’était au tour de Cannibales & Vahinés de s’emparer de la Ferronnerie, petit atelier désaffecté dans lequel le festival a élu ses quartiers. Ce trio composée de Marc Demereau (saxophones, électronique, voix), Nicolas Lafourest (guitare) et Fabien Duscombs (batterie) dispense une musique elle aussi tout en contraste, un free-rock parsemé d’accents no wave (de Blurt à Sonic Youth), d’inflexions jazz ou ethniques, tantôt motorique, tantôt flottant, toujours tranchant. Belle présence scénique, belle énergie qui électrisent le public malgré la chaleur encore vive.

Cap ensuite sur le « Village du festival », et plus précisément le splendide cloître des Bernardines, que Bérengère Maximin vient peupler d’un monde de sonorités étranges. Cette jeune compositrice remarquée, l’an passé, avec un premier album publié par le prestigieux label Tzadik de John Zorn (voir chronique sur ce site), dispense une musique électroacoustique très narrative et mélodique, qui ferait presque songer par moments à certains disques de la collection « Made To Measure » proposée par Crammed Discs dans les années 1980. Bruits environnementaux, bribes de voix sertissent une matière sonore qui, sous le ciel s’étoilant, noue ce soir-là un étonnant dialogue avec les oiseaux perchés dans les arbres du cloître. On ne sait plus si les piaillements s’échappent des haut-parleurs ou des branches des arbres, si la musique se fond dans l’espace ou, au contraire, en aiguise les contours.

Une parfaite préparation pour ce qui devait constituer le sommet de cette soirée : toujours aux Bernardines, le concert du Quatuor Béla, jeune formation lyonnaise qui se plaît à cultiver une approche panoramique de la musique : en témoignent par exemple ses collaborations avec Albert Marcœur (dont les musiciens interpréteront ce soir-là une composition en rappel), mais aussi la manière à la fois décomplexée et éminemment sensible dont il aborde le répertoire savant contemporain. Ce concert – une heure et quelque de temps suspendu – constitue ainsi une magistrale illustration de ce que nous disions plus haut au sujet de cet aspect « rituel » qui, parfois, fait écran à la réception des œuvres contemporaines ; et le meilleur exemple de la manière dont on peut, aujourd’hui, donner à entendre autrement ce répertoire.


Après un concert aussi monumental, l’intervention de Didier Aschour était le meilleur moyen de ne pas quitter trop rapidement ces hautes sphères. Dans le Jardin de la nef, au pied d’une église, le guitariste interprétait Sethwork, brève pièce pour guitare et électronique signée Phill Niblock, l’une de ces figures inclassables de la musique américaine que Didier Aschour affectionne (lui qui a notamment pu jouer des œuvres de Harry Partch ou James Tenney) : armé de son instrument dont il fait vibrer les cordes au moyen d’un e-bow, il échafaude, une vingtaine de minutes durant, un long drone, empilant grâce à une pédale les couches de son, naviguant du plus grave au plus aigu, du plus dense au plus ténu. 

Pour clôturer la soirée dans le bruit et la fureur, le public avait ensuite rendez-vous à l’abri de La Vapeur, la « SMAC » de Dijon. Devaient s’y succéder deux performeuses hautes en couleurs, histoire d’achever de placer cette soirée sous le signe des contrastes extrêmes : Lydia Lunch tout d’abord, légende de l’underground new-yorkais récemment remise en selle via sa collaboration avec Philippe Petit, Marseillais bien connu pour diriger depuis tout juste 10 ans le label Bip_hop et pour avoir initié le projet Strings Of Consciousness (dont nous vous parlions dans Mouvement n° 51). Armé de platines et de vinyles qu’il maltraite furieusement, ce dernier tisse un écheveau de textures sonores où le bruit le dispute à l’harmonie : un écheveau sur laquelle la pythie new-yorkaise déclame ses textes avec une violence et une tension rapidement contagieuses : son talent de performeuse, la manière dont elle tient la scène, fixant les spectateurs dans les yeux, parviennent bien vite à éclipser des problèmes techniques qui ajoutent à l’ensemble un surcroît de tension.

En comparaison, la prestation de Sir Alice faisait bien pâle figure, en raison principalement de la présence d’un chanteur « performeur » aussi incongru sur scène que Lydia Lunch y semble, elle, dans son élément. Lorsque l’on cultive ainsi une imaginerie sexuelo-martiale à la DAF, il importe d’avoir le charisme ad hoc, ce qui était loin d’être le cas : ne sachant que faire durant les (trop longs ?) passages instrumentaux, mal à l’aise au point de ne même pas relever un pied de micro qui, affaissé dès les premières minutes du concert, l’obligeait à se tenir voûté (ce qui contrastait avec l’image virile que ce performeur masqué et torse nu essayait d’imposer), la présence de cet acolyte s’avérait gênante au point de parasiter l’écoute d’une musique pourtant plutôt intéressante (une électro sale et perverse, mêlant les influences, du post-punk à l’électronica expérimentale). Voilà qui est dommage pour cette musicienne tout à fait attachante et passionnante (dont Mouvement vous a souvent parlé), dont le magnétisme lui permettrait très bien de tenir la scène toute seule ; mais voilà qui n’enlève guère au plaisir de cette soirée enchanteresse, parfait condensé d’audace et d’excellence artistiques. On souhaite à Mégaphone de nous en faire vivre beaucoup d’autres de cette trempe.


> Le festival Mégaphone s'est tenu du 27 juin au 3 juillet à Dijon.

(Lire sur notre site : http://www.mouvement.net/index.php?idStarter=208187)

Artiste(s) : 
Adrien Chiquet directeur de structure
Why note association
David SANSON rédacteur

Publié le 09/07/2009 00:00

Les éditions du mouvement (http://www.mouvement.net)

jeudi 2 juillet 2009

http://www.festivalmegaphone.com/



Janet Cardiff and George Bures Miller

jeudi 25 juin 2009

mercredi 10 juin 2009

dimanche 7 juin 2009

LE CORBUSIER ET LA COULEUR

LE CORBUSIER ET LA COULEUR

VILLA SAVOYE


13 juin 2009 de 10h à 19h 

Musique in situ - Conférences & débats


10h-10h20 musique in situ - Seijiro Murayama, percussions solo - John Cage Song-Books (1970) par Paul-Alexandre Dubois, baryton - 10h30-12h20 débats - Des villas blanches aux couleurs  de Le Corbusier, génèse, signification - Arthur Rüegg architecte et historien / Tim Benton  historien / Josep Quetglas  architecte et historien / William Curtis historien - 12h20 présentation du programme  musique in situ - Réciprocités son-espace :  les couleurs sonores - Pascale Criton, compositeur - 12h30-13h musique in situ - Pascale Criton Positions pour  trombone (2008-2009) par  Benny Sluchin, trombone - On ne vit pas dans un espace  neutre et blanc (2009) par  Paul-Alexandre Dubois, baryton - De l'autre côté du miroir par le trio Dedalus - Didier Aschour - Amélie Berson - Deborah Walker - 13h-14h30 possibilité  de restauration sur place - 14h30-16h débats - Restaurer les couleurs de Le Corbusier- Arthur Rüegg architecte et historien / Josep Quetglas  architecte et historien /  Pierre-Antoine Gatier architecte MH - 16h15-17h rencontre  avec une photographe: Noir et blanc, couleurs de Le Corbusier, un regard photographique - Jacqueline Salmon, photographe - 17h-17h45 rencontre  avec une plasticienne,  en partenariat avec le FRAC Ile-de-France - Projection de "Singspiel"  une comédie musicale minimaliste (14'45") Ulla von Brandenburg, plasticienne - 18h-19h musique in situ - Philippe Leroux  Je brûle dit-elle  un jour à un camarade (1990), Armelle Orieux, soprano - Seijiro Murayama, percussions   solo  - John Cage Song-Books (1970) par Paul-Alexandre Dubois,  baryton - Hugues Genevois Spirales (2009) sur palette graphique et multi-diffusion - Luigi Nono La fabbrica illuminata (1964) par Armelle Orieux, soprano - 


dimanche 31 mai 2009

samedi 16 mai 2009


NOUSOV - NOUS OCCUPÉ-E-S A VIVRE / A.STRID + DIDIER ASCHOUR 
Dimanche 17 mai / Représentation à 15h / ENTRÉE LIBRE 
PERFORMANCE POÉSIE, VIDÉO, MUSIQUE LIVE
Issu de transes poétiques et de vie quotidienne, à la croisée des pratiques de la performance, de la vidéo, du cinéma expérimental, de l’art numérique et du mix audio/visuel, NousOV - Nous occupé-e-s à vivre est une poésie improvisée en performance
LE CUBE - ART3000
20, Cours Saint Vincent
92130 Issy-les-moulineaux

mercredi 1 avril 2009

ResMusica.com, le quotidien de la Musique Classique

 La Scène
Musique de chambre
Lundis de la contemporaine
[Paris] Bienvenue à bord ! 

Paris, Péniche-Opéra. 23-III-2009. Erik Satie (1866-1925) : Socrate ; Pascale Criton (né en 1954) : On ne vit pas dans un espace neutre et blanc(création mondiale) pour baryton, piano et dispositif sonore ; La ritournelle et le galop pour guitare accordée au 1/16 de ton ; Elle est mignonne pour soprano, baryton et guitare. Valérie Philippin, soprano ; Paul-Alexandre Dubois, baryton ; Didier Aschour, guitare ;Frédéric Peugeot, ingénieur du son. 

     Pour le troisième Lundi de la contemporaine à la Péniche Opéra, Mireille Laroche invitait Pascale Criton à présenter son travail de composition autour de la thématique traitant, cette année, des rapports entre philosophie et musique. Selon le rituel de ces rencontres toujours très conviviales, une commande est passée à chaque compositeur invité et une œuvre de référence y est jouée en ouverture de soirée. C’est Socrate de l’iconoclaste Erik Satie qui fera donc la lever de rideau de chacun des Lundi. 

     Ce « drame symphonique » en trois parties pour voix soliste et piano sur des dialogues de Platon (le BanquetPhèdre et le Phédon) répondant à une commande de la Princesse de Polignac est achevé en 1918. « L’esthétique de cet ouvrage se voue à la clarté…la simplicité l’accompagne, la dirige… » déclare Satie. On ne peut mieux rendre compte de cette humble mélopée, touchante autant que naïve qui révèle la beauté d’un texte admirablement mis en valeur. Satie l’avait confié à une voix féminine. Elle est chantée ce soir par le baryton Paul-Alexandre Dubois dont la diction exemplaire et l’intimité qu’il crée avec son partenaire Christophe Manien confinent à l’envoûtement. 

     Après ces trente premières minutes de concert, la création mondiale de la soirée nécessitait un entracte pour la « préparation » du piano dont Pascale Criton entreprend de pervertir le jeu par un arsenal très sophistiqué de tubes métalliques, pinces et autres objets anecdotiques qui en métamorphosent totalement la sonorité. Des capteurs fixés sur les cordes assurent également un traitement du son en direct. Ce sont les paroles du philosophe Michel Foucault - à qui Pascale Criton emprunte le titre de sa pièce On ne vit pas dans un espace neutre et blanc - que Paul-Alexandre Dubois restitue à travers un « parler-chanter » qui en modèle le débit et en confère tout le relief. La voix s’ancre dans un environnement sonore très étrange révélé sous les doigts de Christophe Manien et dont la compositrice sculpte en direct les divers angles d’écoute. 

     Les deux œuvres suivantes convoquant la guitare de Didier Aschour nous faisaient pénétrer dans l’univers personnel et fascinant des microintervalles que Pascale Criton sonde depuis bien longtemps. Hommage à Gilles Deleuze qui venait de disparaître, La ritournelle et le galop est une pièce pour guitare seule de 1995 ; l’instrument nécessairement amplifié y est accordé au 1/16ème de ton, division infime dont l’oreille perçoit les sonorités irisées et le charme exquis des harmonies détempérées. Les dernières minutes de la pièce concentrent l’écoute sur les micro-variations du timbre que Didier Aschour détaille avec une fluidité de jeu étonnante. 

     Composée sur les mots de Nathalie Sarraute, Elle est mignonne, pièce au titre souriant, instaure une joute sonore entre une soprano – spirituelle Valérie Philippin – un baryton – théâtral Paul-Alexandre Dubois – et la guitare de Didier Aschour. Utilisée le plus souvent posée, comme la cithare, l’instrument accordé cette fois au 1/12ème ton – la nuance nous aurait échappé sans la notice de programme ! – est soumise à toutes sortes de modes de jeu réagissant aux sollicitations verbales de ses partenaires au gré de variations aussi subtiles qu’humoristiques. 

jeudi 26 février 2009

uk microfest 3: 6-8 March 2009

Somewhat remarkably in these austere times, UKM is back in its third manifestation for March 2009, and we believe the programme is perhaps the finest yet. We return to the delightful riverhouse (who have become our partners) and, in addition to excellent UKM regulars, we have some exciting new names and faces.

We warmly welcome Pascale Criton as our principle guest this year. Pascale will be in residence throughout the festival, and on Sunday will give a keynote lecture. A concert of Pascale’s wonderfully evocative microtonal music, performed by the French ensemble Dedalus, will conclude the festival.

lundi 9 février 2009

Lu dans Le Monde

Etre conscient, c'est savoir où finit la monotonie. Cette définition pourrait être déduite d'une étonnante expérience conduite par une équipe française, consistant à évaluer - grâce à des séries de sons identiques incluant ou non des altérations - l'état mental de malades dits "non communicants". Commençant à peine à sortir du coma ou plongés dans un état végétatif chronique, ils constituent le plus souvent une énigme pour les médecins, incapables de déterminer s'ils sont conscients ou non.

L'équipe dirigée par Lionel Naccache (Inserm U562) et réunissant Tristan Beckinschtein et Stanislas Dehaene (Inserm/CEA) a eu recours à la mesure de l'activité électrique cérébrale au cours de l'audition de sons. Le test joue sur la différence entre une réponse automatique non consciente au stimulus sonore et une réponse correspondant à une véritable prise de conscience de sons inattendus.

En l'occurrence, il s'agit d'un son différent émis après une série de sons identiques. Notre cerveau produit alors des signaux spécifiques. Parmi ceux-ci, une réponse automatique rapide, sous la forme d'une onde électrique négative intervenant 150 millisecondes (ms) après le son discordant. "Elle a été retrouvée chez des malades dans le coma, et laisse alors présager dans 80 % des cas une récupération, indique Lionel Naccache. Mais, si elle permet de prévoir le réveil d'un patient, elle ne peut prédire s'il y aura persistance d'un handicap cognitif."

L'équipe française s'est donc attelée à chercher un moyen d'évaluer le niveau de conscience, en testant la capacité du sujet à intégrer une règle "matérialisée" par des séries de sons. Cette fois, c'est l'absence de nouveauté que le cerveau doit remarquer : après l'écoute, à plusieurs reprises, d'une série de quatre sons identiques ponctuée d'un cinquième son différent, une série de cinq sons identiques est émise. Si la règle a été comprise, la réponse cérébrale n'est plus rapide et fugace, mais plus tardive (entre 500 et 600 ms) et plus durable. Consciente.

"Nous avons vérifié ce qui se passe avec l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), décrit Lionel Naccache. La réponse consciente est couplée à une activation plus globale d'un vaste réseau cérébral, notamment dans les lobes frontaux et pariétaux. Elle constitue donc une véritable signature d'une activité consciente, comme nous avons pu le valider chez des sujets sains."

Le test a ensuite été appliqué à huit malades. Quatre étaient dans un état végétatif (présence de cycles avec alternance veille-sommeil, absence d'activité volontaire et intentionnelle) et quatre dans un état de "conscience minimale", qui fluctue avec des altérations de la conscience. Comme on pouvait s'y attendre, aucun des quatre patients en état végétatif n'a présenté d'activation globale. A l'inverse, cette signature a été décelée chez trois des quatre patients en état de conscience minimale. Ces travaux confortent un modèle d'"espace global conscient", conçu par cette équipe.

"Cette étude est très élégante, en ce qu'elle traduit un concept théorique en test clinique, commente le neurologue Steven Laureys (université de Liège). Tout nouvel outil est le bienvenu, car pour ces patients-là, le diagnostic peut être une question de vie ou de mort." Certains pays mettent fin aux soins lorsque l'état du malade ne s'est pas amélioré après plusieurs mois. "A l'inverse, si on parvient à prouver un état de conscience, la prise en charge sociale et médicale pourra être adaptée, par des programmes de stimulation par exemple." Enfin, note-t-il, le test pourrait réduire les incertitudes des familles quant à la capacité de leur proche à récupérer.

Lionel Naccache précise cependant que si "le test peut déceler un état conscient, une réponse négative ne veut pas dire que le patient est inconscient, car la réponse peut être modifiée, par exemple, par des altérations de la mémoire." Voire par le sommeil. L'absence de preuve n'est pas preuve de l'absence.


dimanche 25 janvier 2009


Partie de guitare de Brundibar, opéra de Hans Krasa créé clandestinement dans un orphelinat de Prague au cours de l'hiver 1942-1943, et ensuite joué dans le ghetto modèle de Theresienstadt où avaient été déportés la plupart des artistes ayant participé à sa création. 

le 3 février à 20h

Maison de Radio France /Paris

Salle Olivier Messiaen

lundi 12 janvier 2009


Des mots à la musique

Médiathèque de Noisy le Grand (auditorium)

ATELIER / Premier rendez-vous de Hors Limites : la Médiathèque accueille la compositrice Pascale Criton et le guitariste Didier Aschour, le samedi 17 janvier à 15 h, au 4e étage.


Un atelier qui s'adresse notamment à ceux qui pratiquent le théâtre et le chant, comme aux musiciens friands d’explorations nouvelles. Les débutants sont également les bienvenus.

Entrée libre sur réservation au 01 55 85 09 10.

vendredi 9 janvier 2009

2 soirées de solos organisées par Seijiro Murayama, les 3 et 4 février au Pixi à Bagnolet (82 avenue de la République - 93170 Bagnolet, métro: gallieni - 8 euros)
le 3 février
19h30-21h   
pascal le gall: électrophone
laurent pascal: harmonica diatonique
jean-luc guionnet: saxophone alto
didier lasserre: percussion
21h30-23h  
benjamin duboc: contrebasse 
marc baron: saxophone et une chaise
thierry madiot: air
loic blairon: contrebasse 

le 4 février
19h30-21h  
quentin dubost: guitare électrique
bertrand denzler: saxophone tenor
pascal battus: électricité+(à confirmer)
didier aschour: guitare électrique
21h30-23h   
olivier benoit: guitare électrique
thomas tilly: dispositif électroacoustique
basilc ferriot: percussions amplifiées, électronique
antoine daurès: saxophone alto

"le programme, c'est pas léger.

ce ne sont pas deux soirées festives.
ça doit être fatigant d'écouter 8 solos en soirée. ça dépend aussi de la qualité musicale.
en plus, la condition d'écoute n'est pas tout à fait assurée - il faut qu'on improvise, qu'on joue avec des éléments imprévisibles du lieu, de l'espace, de ce qui se passe.
oui, oui, je sais que vous, les musiciens invités y sont déjà habitués, mais quand même... on verra.
je ne suis pas un vrai organisateur, comme vous le savez, pas de participant non plus cette fois-ci.
j'aurais besoin de votre compréhension aimable au cas où...
créer deux soirées intenses d'écoute qui modifie ou renouvelle notre écoute ( qui nous rende complètement débiles, pourquoi pas? ) au bout de certaine fatigue, certaine transe,
ce serait ça, le but. 
sur ce point, curieusement je pense à mes expériences de transe avec le Rallizes Dénudés, le groupe du rock japonais, que la plupart de vous ne connaissez certainement pas. 
tant mieux.
des fois, mieux vaut ne pas connaître vraiment le truc pour gonfler votre imagination:
censure de l'image pornographique.
j'espère que ça ne reste pas une sorte d'inventaire de la scène musique improvisée parisienne, francilienne, française, n'importe! 
une carte de copinage musical non plus.
alors, si vous être à l'écoute de mon intention, vous verrez en vous même un esprit de collectivité qui monte malgré votre sale sujectivité qui se dise que " je veux être star de la soirée avec mon solo".
faire un solo en fonction de ce qui s'est passé, ce qui manquait, ce qui manquerait, ce qui devrait se passer.
en tous cas, j'ai pas l'intention de faire ça deux fois pour que ce soit unique et intense.
jamais deux fois." 
Seijiro Murayama
Parution d'une version historique de TREATISE de C. Cardew, chez Mode. Partition graphique monumentale (200 pages de signes quasi-musicaux) jouée avec Dedalus l'année dernière aux instants chavirés.
Photo reçue de John Schneider avec ses guitares, microtonaliste. Interprète de Harry Partch, Lou Harrison, La Monte Young et prochainement de Ben Johnston.

jeudi 8 janvier 2009

Répétition hier soir avec Kasper T. Toeplitz de la pièce de Phill Niblock que l'on jouera aux Instants Chavirés le 23 janvier. 59 minutes de sons continus, 3 notes : Mi, Fa, Fa#... 

samedi 3 janvier 2009

En répétition des 4 jumelles (opéra bouffe), création de Régis Campo avec l'ensemble TM+. Première le 9 janvier à la Maison de la Musique (Nanterre).

jeudi 1 janvier 2009